Voyage aux Pays-Bas - 7ème partie : Amsterdam, nous voilà !
Nous devions arriver à Amsterdam vers 17h, ce qui nous laissait le temps de chercher une auberge de jeunesse.
Sauf qu’à 17h, changement de programme : le train s’arrête à S'Hertodenbosch et nous devons prendre un bus pour terminer la route. Etant donné qu’une fois encore, l’annonce a été faite en hollandais, nous suivons le mouvement sans savoir si le bus va bien jusqu’à Amsterdam…
Quand on arrive enfin à destination, il est 20h.
Plus moyen de trouver un endroit où dormir : nous décidons donc de dormir … à l’aéroport !
Nous voilà donc sur les banquettes, avec nos valises servant d’étendoir pour les serviettes de toilette.
En face de nous, un clochard a élu domicile.
Nous dormons tant bien que mal avec les barres de fer séparant les sièges en plein milieu du ventre.
A 5h, un garde arrive et nous engueule en hollandais.
Marie se lève, encore dans les vappes. Je lui demande où elle va, aussi endormie qu'elle. Elle me répond qu'ils nous chassent et qu'il va falloir aller crécher ailleurs.
Alors je lui dis "Mais non, ça doit être pour nos pieds sur les sièges".
Bref, on se recouche ; et on se rendort jusqu'au passage du prochain garde..
Le lendemain, nous nous lavons tant bien que mal dans les toilettes de l’aéroport.
Puis nous passons à la recherche d’un endroit où dormir, après avoir mis les bagages à la consigne de l’aéroport pour se déplacer librement.
Nous voici dans le quartier rouge, où on nous propose des trucs pas très catholiques, notamment dans le quartier rouge.
Nous trouvons finalement dans une petite agence, où le mec nous dit qu’il connaît une vieille dame qui loue des chambres en proche banlieue.
N'ayant pas d'autre choix, nous acceptons et il nous demande de payer un acompte d'avance.
Nous allons ensuite récupérer nos bagages à la consigne, et nous voilà parties dans 2,3 bus différents à la recherche de l’adresse, avec nos mains en sang à force de porter ces tonnes de boîtes saupiquet.
On finit par arriver enfin à la bonne adresse, au pied d'une boucherie désaffectée.
On sonne : personne.
On resonne : personne.
Je m’asseois sur ma valise, dépitée : « ça y est, nous voilà encore dans la ***** : le mec nous a escroqué, il n’y a rien ici. »
Alors que nous envisageons la perspective de devoir refaire tout le chemin parcouru avec nos valises, une personne sort de l’immeuble. On lui explique notre cas et il nous dit que la vieille femme est sourde mais qu’elle est bien ici !
Elle nous accueille les bras ouverts dans sa maison, un peu vieillotte, mais PROPRE !! Ce qui nous change de l’état de la plantation…
Nous voici prêtes pour faire du tourisme !